Maîtriser sa facture énergétique
L’énergie la moins coûteuse et la plus écologique est celle que l’on ne consomme pas.
Pour attester de la performance de l’habitat, la mission qui nous est confiée est double :
- En hiver, capter et stocker les calories gratuites fournies par le soleil et limiter au maximum les déperditions des apports énergétiques intérieurs.
- En été, se protéger du rayonnement solaire, éviter les flux de calories vers l’intérieur et permettre le rafraîchissement nocturne avec des solutions de type puits provençal ou canadien (déjà utilisé par les romains !)
Outre la conception bioclimatique, point de départ de tout projet, le choix des matériaux retenus est encore une fois déterminant. La simple lecture des caractéristiques techniques de ces derniers (résistance thermique, lambda…) n’est pas suffisante pour trancher, quelle que soit l’origine des matériaux, car ces chiffres sont obtenus en laboratoire sur des surfaces limitées et en atmosphère stabilisé à l’abri des courants d’air. D’autres critères doivent être considérés pour comparer les performances des isolants :
- Pour l’efficacité en hiver, la perméabilité à l’air et la capacité à absorber des variations hygrométriques permettent souvent de constater que la neige fond plus vite sur certains toits.
- En été, le déphasage (temps mis par les calories pour traverser le matériaux) procuré par certains isolants permet de lutter efficacement contre les fortes chaleurs, sans recours à la climatisation.